Projets pour le niveau : Maternelle

Porteur du projet : Florence Moureaux

Descriptif :
Après avoir travaillé une notion scientifique, les élèves de 6ème SEGPA ont conçu des activités pour expliquer ce qu'ils avaient appris à des enfants de moyenne section de maternelle. Ils ont abordé "vivant/non-vivant" avec des ateliers dans l'école maternelle et la cour (prise de photos, recherche et classement d'éléments naturels...)
Ils ont ensuite proposé de tester des mélanges (de peintures, différents fluides...)
Enfin, ils sont venus avec des maquettes du système solaire qu'ils ont expliquées et fait peindre aux camarades.
Ils ont pris en charge un petit groupe et lui ont fait réaliser ce qu'ils avaient préparé, en explicitant, rappelant ce qu'il y avait à retenir.
Des traces écrites (affiches, page dans le livre "explorer le monde" de la classe) sont restées à disposition, permettant aux petits de se remémorer le vécu, aux enseignants de compléter et poursuivre le travail.
En fin d'année scolaire, les classes ont participé au "défi-sciences académique" et ont pu rencontrer d'autres classes du département et présenter leurs réalisations.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - College

Discipline(s) concernée(s) : Documentation - PhCh - SVT

Établissement(s) : Collège Fauqueux Beauvais Ecole maternelle d'application Launay Beauvais

Bilan général :
Les enfants des trois classes ont été très motivés et ont participé activement au projet. Ils ont acquis des connaissances . rnLes élèves de 6 ème ont été responsables et ont su gérer un groupe de moyens.Ils ont été fiers de mener à bien le travail et cela a renforcé leur estime d'eux-eux-mêmes.

Porteur du projet : PIEROTTI Corinne

Descriptif :
Proposer aux enseignants des pratiques corporelles de bien être empruntées à différentes disciplines telles que Yoga, Sophrologie,massage, relaxation, gymnastique lente, à utiliser en classe pour mieux apprendre à l'école et mieux gérer sa classe. Cette proposition s'appuie sur des expérimentations et sur l'expertise de conseillers pédagogiques et PE d'écoles élémentaires et de maternelles. la place et le rôle du corps sont déterminants dans les apprentissages.
Annie Sébire et moi-même, Corinne pierotti, intervenons régulièrement en conférence et ateliers pour la formation des maitres dans différentes académies et pour Canopé, AGEEM...MAIF Nous sommes auteures du livre "Pratiques corporelles de bien être" éditées par la Revue EPS.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - Primaire

Discipline(s) concernée(s) : EPS - Autre

Établissement(s) : Rectorat de Paris

Bilan général :
Dix ans de formation des enseignants qui confortent l'utilisation des pratiques corporelles de bien être en classe. Des demandes de plus en plus importantes d'intervention en formation, conférences, ateliers.

Porteur du projet : Christophe GILGER

Descriptif :
M@ths en-vie est un projet interdisciplinaire en mathématiques et français permettant d'ancrer les mathématiques au réel. Le réseau social élève, c'est quatre comptes twitter, un pour chaque cycle, où les classes se posent des problèmes et nourrissent un fil de discussion mathématique.
Les activités proposées sont conçues autour de supports numériques (photos, vidéos, pages web) qui ne sauraient être que de simples illustrations car ils contiennent un ou des éléments mathématiques qu'il est nécessaire de prélever pour pouvoir résoudre des problèmes ou des situations mathématiques.
Les objectifs principaux sont :
- d'ancrer les mathématiques au réel afin d'améliorer la compréhension en résolution de problèmes.
- de développer la perception des élèves sur les objets mathématiques qui nous entourent.
Le dispositif M@ths en-vie se décline en de nombreuses pistes et propositions d'activités :
- la résolution de problèmes mathématiques s'appuyant sur des situations réelles ;
- la constructions d'énoncés de problèmes à partir de supports photos, vidéo ou web ;
- des activités de recherche d'informations sur des supports numériques ;
- un travail sur les ordres de grandeur à partir de grandeurs réelles ;
- des activités de catégorisation afin de mobiliser un langage mathématique et travailler sur différents concepts mathématiques ;
- un réseau social élève afin d'engager des classes dans des échanges mathématiques autour de la résolution de problèmes.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - Primaire - College

Discipline(s) concernée(s) : Maths

Établissement(s) : IEN de St Gervais/Pays du Mont-Blanc

Bilan général :
Le bilan est très positif et ce, à tous les niveaux :
- Amélioration des compétences des élèves en résolution de problèmes et en maîtrise de la langue.
-Développement des travaux de groupes au sein des classes : confrontation, argumentation, justification...
- Dynamique pédagogique autour du projet, pour les élèves (projet motivant) et pour les enseignants (travail en collaboration).

Porteur du projet : Nicole Broux

Descriptif :
Basé sur la mise en place d'espaces nourriciers et fleuris dans l'école, l'entretien de l'environnement dans lequel ils vivent, l'animation d'ateliers variés, ce projet reconnecte les enfants à la nature, favorise des apprentissages dans l'action, en développant des temps de partage, de service et de cohésion d'école.
Ce projet se construit dans chaque classe par l'acquisition de connaissances, des activités propres à chaque niveau mais il fédère aussi un travail collectif et des échanges interclasses.
LES ACTIONS INSCRITES DANS LE PROJET COMMUN S'ARTICULENT AVEC LES ACTIONS MENEES PAR CHAQUE ENSEIGNANT AU SEIN DE SA CLASSE, SELON SON PROPRE PROJET et ainsi des temps collectifs alternent avec des temps spécifiques et des moments de mise au point et d'ajustement.
Pour diminuer le coût des interventions, CERTAINS ATELIERS SONT REALISES PAR QUELQUES GROUPES SEULEMENT, FORMANT LES "GROUPES D'EXPERTS" QUI VONT ENSUITE TRANSMETTRE LEURS CONNAISSANCES AUTRES AUTRES ELEVES DE L'ECOLE
2017/2018 : Mise en place et exploitation du jardin, temps forts vécus au niveau de toute l'école : soupe de légumes oubliés et goûter végétal
Attribution du label Eco-Ecole
2018/2019 : Revitalisation du jardin potager et d'ornement de l'école, mise en place d'une culture écologique, lutte contre le gaspillage
Temps forts : goûter anti-gaspillage, atelier tri des déchets
2019/2020 : Revitalisation du jardin potager et d'ornement de l'école, porter un autre regard sur la nature ( land art, valorisation des déchets ...)

Ce projet est à but pédagogique mais non lucratif. Les productions faites à l'école ne sont pas mises à la vente

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - Primaire

Discipline(s) concernée(s) : Autre

Établissement(s) : Ecole Saint Claude

Bilan général :
Ce projet fédère tous les acteurs de l'école avec beaucoup d'enthousiasme. On travaille différemment. Cela permet de donner du sens aux apprentissages en reliant tous les savoirs, savoir-faire, à la mise en œuvre de compétences.Les élèves proposent leurs avis personnels sur leur environnement. Des talents insoupçonnés se révèlent,de nouvelles idées apparaissent . Chacun est fier de participer au résultat.

Porteur du projet : Laurent Bastien

Descriptif :
Faire de l'archéologie et jouer à Indiana Jones : n'est pas un rêve de chacun et encore plus d'un enfant en REP+?
Au collège Anne Frank de Saint-Dizier en Haute-Marne dans le Grand Est c'est possible.

Un archéologue de l'Inrap nous suit toute l'année et nous conseille de manière scientifique. Il nous permet aussi de rencontrer ses collègues comme le lithicien qui explique comme faire un feu comme les Hommes préhistoriques ou le céramologue qui vient pour remonter des poteries brisées avec l'aide des enfants.

Chaque apprenti archéologue de 6ème est tutoré par un lycéen qui lui explique des techniques d'archéologie. Ce même 6ème devient lui-même tuteur d'un petit de maternelle et lui explique les mêmes techniques avec ses propres mots.

Le projet est aussi transdisciplinaire : le professeur de mathématiques fait la symétrie avec des mosaïques romaines tandis que celui de musique crée des instruments de musique préhistorique et propose un concert aux parents.

Nos élèves deviennent des archéo-ambassadeurs dans la ville et expliquent l'archéologie à leur manière; récemment, ils sont mêmes allés dans une maison de retraite montrer les résultats de leurs dernières fouilles ; un peu comme Indiana Jones...

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - College - Lycee

Discipline(s) concernée(s) : Documentation - HG - Maths - SVT - Lettres - EnsArts - LV

Établissement(s) : Collège Anne Frank

Bilan général :
Un projet qui fonctionne grâce à une vraie implication des enseignants et des élèves:
-donner du sens aux apprentissages par de la transdisciplinarité
-développer l'estime de soi par les tutorats
-avoir la possibilité d'aller fouiller sur un vrai chantier en étant encadrés par des archéologues de l'Inrap.

Porteur du projet : Agnès Henrion

Descriptif :
LA LANGUE DES SIGNES FRANCAISE A L'ECOLE MATERNELLE

La LSF peut :

- Aider à l'acquisition des règles de communication
La LSF impose de rester face à face, elle force les entendants à revisiter leur manière de communiquer.

- Favoriser la communication et l'expression des émotions
Les enfants osent entrer en communication grâce à l'accompagnement du geste. Ils développent leur expressivité, l'expression du visage étant essentielle en LSF

- Développer la motricité de l'enfant, la coordination
La LSF fonctionne en plusieurs dimensions que les enfants doivent essayer de respecter : la configuration de la main, son orientation, son placement et son mouvement.

- Développer le lexique et sa mémorisation
Les élèves en faisant les gestes peuvent créer des images mentales qui rendent le lexique plus concret et plus facile à mémoriser.

- Développer des compétences de futur lecteur
Les élèves peuvent aborder le principe alphabétique grâce à l'alphabet LSF. Reconnaître les lettres et les mémoriser.
Ils peuvent aussi percevoir des sons et faire la correspondance entre les lettres et les sons. Beaucoup de mots en LSF sont formés à partir d'une configuration de dactylologie qui correspond au son d'attaque.

- Soutenir l'attention et la concentration
La LSF aide les élèves à apprendre à attendre leur tour, écouter et regarder les autres. Le regard est constamment mobilisé, c'est ce que l'on pourrait appeler l'écoute visuelle.

- Offrir une autre voie d'apprentissage
A la voie visuelle et auditive la LSF ajoute la voie kinesthésique dans laquelle les apprenants préfèrent utiliser leur corps.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle

Établissement(s) : Groupe scolaire Jean Moulin

Bilan général :
La LSF a accompagné et débloqué la parole chez certains enfants (introvertis, primo-arrivants, dysphasiques, autistes)
Elle a aussi grandement facilité la mémorisation des lettres de l'alphabet.
Elle a développé l'observation, l'attention et la mémorisation.
Elle a crée une cohésion entre tous les acteurs du projet : enfants, enseignants et familles.
Elle a apporté plus de sérénité au sein de l'école.

Porteur du projet : aurelie payen

Descriptif :
En maternelle, une séquence de 10 séances permet aux élèves de moyenne section de maternelle d'aborder la symétrie au travers d'une série d'exercices tant physiques que logiques, pour une expression corporelle réalisée au sol à la craie, ou debout avec une lumière dans chaque main, le tout vu du ciel filmé par un drône. à l'écran, l'élève disparait au profit de son oeuvre, éphémère car la pluie lavera la craie,et que la lumière s'éteint. Le but est de changer de vue et de permettre à chacun de mettre son corps en mouvement, d'en explorer les perspectives dans le cadre d'un exercice de coordination de mouvement exigeant, en rythme pour sa propre expression de la symétrie, une craie dans chaque main.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle

Discipline(s) concernée(s) : Maths - EnsArts - EPS

Établissement(s) : école de REP+ Saint Exupery de Meaux Villenoy

Bilan général :
Ces projets sont passionnants à construire dans la mesure où il s'agit de tracer un nouveau sentier. Il n'y a aucune expérience sur laquelle s'appuyer. Pour les élèves,ces projets sont motivants dans la mesure où ils sortent du fonctionnement ordinaire de la classe pour produire quelque chose. Les élèves sont responsabilisés à chaque étape, il s'agit de leur projet.

Porteur du projet : alexandre ribeaud

Descriptif :
Une demi-journée par semaine, toute l'année, par tous les temps, faire la classe dehors, dans notre petit coin de forêt, au cÅ“ur de Paris.

Chaque jeudi, avec mes élèves de PS/MS de l'école Emile Bollaert à Paris, nous mettons nos bottes, nos kways et nous partons rejoindre notre coin de nature, dans un espace un peu sauvage du Parc de la Villette.

L'objectif est de renouer avec la nature, faire sortir les élèves du cadre rigide et immuable de la classe, qu'il s'accapare notre coin de nature autant que la classe elle-même.

Les occasions de découvrir, manipuler, coopérer sont décuplées. Il développe tout son être, en vivant des expériences sensorielles, émotionnelles, sociales. Il ressent le mouvement, le froid, le chaud, le mouillé…

Aucune journée n'est identique : les saisons, les conditions météorologiques transforment en permanence le dehors. Ce mouvement perpétuel enrichit également les sensations ressenties. Or, plus la sensation ressentie est forte, plus l'envie de la raconter l'est aussi, et l'événement reste gravé dans la mémoire.

Dehors, l'enfant développe sa curiosité et prend confiance en lui face à un environnement nouveau. Il apprend le monde en construisant une relation avec la nature, le temps et l'espace. Il acquiert de la liberté et de l'autonomie.
Au contact de la nature, l'enfant développe son sens de l'effort et de l'entraide (pour grimper sur une butte, déplacer une branche…). Il développe sa capacité de “vivre ensemble”, en coopérant (construire une cabane ensemble), socialisant.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle

Établissement(s) : Ecole Emile Bollaert

Bilan général :
Après seulement 4 séances dans la nature, les élèves se familiarisent déjà avec le lieu. Ils sont tous immédiatement entrés en activité (explorer, ramasser des feuilles, grimper à l'arbre, construire une cabane, compter les feuilles des trèfles...). Certains élèves sont beaucoup plus concentrés à l'extérieur que dans la classe.
Pour moi, ces séance m'offre un autre regard sur mes élèves.

Porteur du projet : Isabelle Watrinet

Descriptif :
Aplatitour permet de voyager dans le quotidien et l'environnement des classes francophones par un système de correspondance. Un personnage, tiré du roman «FlatStanley » est présenté dans les classes. Son histoire lui permet de voyager facilement car il est aplati et se glisse dans une simple enveloppe. Ainsi ce personnage devient : un trait d'union entre les classes, et un facilitateur d'écriture pour les élèves qui peuvent s'identifier à ce drôle de petit bonhomme. rnAplatitour se décline sous 2 formats : rn- Clément ambassadeur (cycle 2 et 3) : échange de classe à classe pour la durée de l'année scolaire rnAplatiTour (maternelle au lycée) : projet itinérant avec l'accueil de l'aplati pour 1 semaine et suivi de son périple via un Génial.ly

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - College - Lycee - Lyceepro

Discipline(s) concernée(s) : HG - Lettres

Établissement(s) : École élémentaire application Léo Lagrange

Bilan général :
Le projet Clément Aplati Tour propose une réelle liaison interculturelle et interdegrés. Mais au-delà, il a mis en relief la possibilité de travailler en liant les projets de la maternelle, au lycée, en passant par le lycée pro, l'élémentaire ou le collège. Il a permis la mise en réseau des élèves mais aussi des enseignants.

Porteur du projet : David THOMASSET

Descriptif :
L'école de Montmelas s'est lancée dans le projet de créer, d'aménager et de développer un "sentier nature" ouvert à tous. Chaque année, les élèves travaillent sur un thème et ensuite ils partagent leurs découvertes et leurs connaissances acquises sur un nouveau parcours. Une commission (enfants délégués, parents, enseignants, élus, habitant du village) se réunit régulièrement pour réfléchir à l'aménagement, pour entretenir et réaliser les installations.
5 parcours ont déjà été réalisés sur les arbres et la faune, les oiseaux, les insectes, les contes et les plantes sauvages, 3 tables d'orientation ont été installés sur le sentier.
Les élèves sont acteurs du projet : en classe, ils recherchent, observent, manipulent, expérimentent sur le thème de l'année parfois avec l'aide d'intervenants. Puis, ils préparent et présentent des exposés.
Avec l'aide de la commission sentier, ils installent et finalisent les réalisations (panneaux, livrets, installations ludiques) du nouveau parcours !Outre le travail de conception, les élèves sont associés au suivi et à l'entretien du sentier nature. Ils rédigent aussi des articles sur le blog du sentier nature et répondent aux questions ou remarques des visiteurs. Sur le temps scolaire, le sentier nature est investi de manière hebdomadaire par les 3 classes de l'école. La diversité des parcours et leur aménagement, son balisage, sa richesse en biodiversité permettent aux enseignants et aux élèves de faire l'expérience d'un apprentissage au cÅ“ur de la nature.
Les retours des nombreux visiteurs sont très positifs et encourageants, ils sont un facteur de valorisation pour les élèves.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle

Établissement(s) : Ecole de Montmelas

Bilan général :
Les élèves sont plus performants : ils ont acquis des connaissances, développé leur curiosité, leur observation, leur concentration en apprenant au sein d'un espace naturel !Ils ont vécu une expérience positive et valorisante qui renforcent l'autonomie et la confiance en soi. Ils ont pris soin d'un espace naturel, commun et partagé.Le projet crée une dynamique et renforce la cohésion.

Porteur du projet : Clothilde Jouzeau

Descriptif :
Ce projet commence par une invitation faite aux parents lors de la réunion de rentrée. J'expose mon projet de classe dans laquelle les valeurs d'entre-aide et les compétences de chacun sont valorisées. Je propose différents ateliers comme jeux de société, cuisine en maternelle et demande à chacun ce qu'il aime et souhaiterait partager. Les parents ne viennent pas pour observer ce qui se passe, comme cela est souvent proposé lors de la semaine « des parents à l'école. Ils participent, je suis le chef d'orchestre d'une partition que nous jouons conjointement. Nous avons chacun des tâches et des missions différentes.
C'est une façon pour moi de reconnaitre les compétences éducatives et culturelles des parents. Ils deviennent des transmetteurs de savoirs reconnus par l'école. Une école que certains ont mal vécue, ou pas connue.
Permettre aux parents de participer activement en classe permet à chacun, adultes et enfants de changer de regard sur l'autre. De ces échanges nait une meilleure connaissance de l'autre. Une relation de confiance s'instaure. Cette relation que l'on met en place dans le temps permet, lorsque cela est nécessaire de gérer, voire de désamorcer si cela se présente des situations conflictuelles, qui auraient pu, dans d'autres circonstances être des situations de crise.
L'école donne ses codes, elle se laisse voir, elle explique ses attentes, son fonctionnement.
Ces ateliers favorisent l'entrée dans les apprentissages des enfants qui endossent plus facilement leur rôle d'élève, parce qu'ils sont rassurés de sentir leurs parents en confiance. https://padlet.com/clothilde_jouzeau/1e5t0i5csfrg

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - Primaire

Établissement(s) : Ecole maternelle REP+ Perpignan

Bilan général :
Permettre aux parents de participer en classe, c'est leur rendre un peu de l'Estime de Soi qu'autrefois l'école ou la société dans laquelle ils n'arrivent pas toujours à s'insérer, leur confisque involontairement. C'est favoriser, l'insertion sociale des parents et l'entrée dans les apprentissages des élèves. C'est permettre à l'enfant de se libérer pour devenir élève, citoyen de demain.

Porteur du projet : Françoise LECLAIRE

Descriptif :
"Livre-ensemble" : un projet innovant centré sur la valorisation des langues familiales comme vecteur de reconnaissance sociale et sur l'album de littérature de jeunesse comme support d'un fonds commun de valeurs partagées.
Valoriser les langues familiales, reconnaître l'expertise parentale pour favoriser le lien école-famille, les interactions parents-enfants et l'appropriation de la plurilittéracie à travers trois dispositifs utilisant les mêmes supports (albums LIJ traduits en une trentaine de langues). Les parents deviennent co-animateurs d'activités d'éveil aux langues dans les classes à partir d'un album travaillé en plusieurs langues (Passeurs de langues, tisseurs de liens) ; conteurs plurilingues, pour les parents et les enfants à la sortie de l'école (Rencontres autour d'une histoire) et lecteurs avec leur enfant , dans la langue de leur choix grâce aux albums bilingues, dans un espace à l'école, ouvert chaque semaine pendant une heure (Espace interculturel parents-enfants).

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle

Établissement(s) : Ecole Maternelle Claude Bernard ; Ecole maternelle Arthur Rimbaud Le Mans Ecole Maternelle Massenet Allonnes (et autres écoles REP+)(

Bilan général :
Un passage de la maison à l'école plus serein, des parents valorisés,plus impliqués, une communauté éducative qui se forme progressivement se découvrant des valeurs communes largement portées par la littérature de jeunesse, des élèves développant des capacités d'écoute, des compétences métalinguistiques et se sentant reconnus et autorisés à être (ou à devenir) bi-plurilingues

Porteur du projet : Aviva SZPIRGLAS

Descriptif :
MATh.en.JEANS : Méthode d'Apprentissage des Théories mathématiques en Jumelant des Établissements pour une Approche Nouvelle du Savoir.
Cette association propose de coordonner des ateliers de recherche pour lycéen.ne.s et collégien.ne.s, sous la forme de petits groupes d'élèves volontaires qui sont encadrés par leur enseignant.e et un.e chercheur.e pour travailler sur un sujet de recherche mathématique tout au long de l'année scolaire, et en coopération avec les élèves d'un autre établissement (jumelage). Tous les travaux sont ensuite présentés au congrès final chaque année et font l'objet d'une publication.
MATh.en.JEANS c'est une activité mathématique qui restitue les dimensions principales du travail du mathématicien·e (liberté, échange, documentation, découverte, recherche, invention, responsabilité, publication) procure à ses auteurs une joie semblable à celle qui anime les mathématicien·e·s dans leur métier.
-Un·e mathématicien·ne, deux ateliers dans deux établissements différents (lycée, collège), des enseignant·e·s et surtout des sujets de recherche mathématiques : voila MATh.en.JEANS !
-Des élèves, des mathématicien·ne·s, des enseignant·e·s, tous volontaires et qui travaillent en réseau.
Chaque atelier est une équipe de recherche mathématique qui travaille tout au long de l'année scolaire, au rythme d'une à deux heures par semaine. Les séminaires qui se tiennent 3 à 4 fois durant l'année permettent aux élèves de confronter leurs idées, leurs erreurs, leurs trouvailles avec une autre équipe qui travaille sur le même sujet.
« Leur » chercheur les suit lors de ces séminaires ; l'enseignant est avec eux le reste du temps.

Niveau(x) concerné(s) : Maternelle - Primaire - College - Lycee - Lyceepro - Autre

Discipline(s) concernée(s) : Maths

Établissement(s) : Ce sont à présent plus de 300 établissements qui sont impliqués dans le projet. Voir la carte des ateliers, https://www.mathenjeans.fr/ateliers/2018-2019

Bilan général :
En 30 ans d'activité, MATh.en.JEANS a permis à des centaines d'enseigant·e·s et de chercheur·e·s de mettre leurs élèves en situation de recherche et de leur donner une autre image des mathématiques que celle d'une discipline scolaire sélective ou de champ scientifique strict et achevé.

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